L’identité numérique, c’est quoi au juste?
Imagine que tu puisses faire tout ce que tu fais avec ton portefeuille — prouver ton identité, remplir des formulaires, accéder à des services — mais directement sur ton téléphone. C’est ça, l’identité numérique québécoise : une sorte de carte d’identité en version numérique.
Ça semble pratique… mais aussi très sensible. Parce qu’elle contient des infos personnelles, comme ton nom, ton adresse ou des infos de santé. Bref, ce n’est pas le genre de chose qu’on veut laisser entre de mauvaises mains.
Le hic : un fraudeur derrière le projet
Entre 2019 et 2020, un consultant nommé Yan Ouellet a travaillé sur ce projet. Le problème? Ce monsieur était déjà dans la mire des autorités pour des fraudes en cryptomonnaie, et aujourd’hui, il est carrément en prison aux États-Unis.
Et pourtant, à l’époque, le gouvernement du Québec lui a confié une partie du développement de l’identité numérique… sans vérification de sécurité.
Résultat? Il est parti avec plein d’informations en tête, et personne ne sait exactement à quoi il a eu accès. C’est un peu comme si on avait laissé les clés d’un coffre-fort à quelqu’un… sans lui demander s’il avait déjà volé un coffre.
Pourquoi c’est grave?
Risque de fuite d’information
Si quelqu’un mal intentionné a accès à des données personnelles, il peut les vendre, les utiliser pour frauder ou même usurper une identité.
Manque de vérification
Normalement, quand tu travailles sur des projets sensibles, tu dois passer une vérification de sécurité. Mais là… rien. C’est comme engager un inconnu pour surveiller un coffre de banque.
Mauvais message
En laissant faire ça, le gouvernement montre qu’il ne prend pas assez au sérieux la cybersécurité. Et pourtant, c’est un sujet crucial.
Que peut-on retenir de tout ça?
Même si on ne travaille pas pour le gouvernement, il y a des leçons importantes ici :
- Toujours vérifier à qui on fait confiance en ligne. Avant de partager des infos ou d’utiliser une appli, pose-toi la question : qui gère ça?
- Fais attention à tes données. Ne donne jamais tes infos personnelles sans être sûr que c’est sécurisé.
- Pose des questions. Si une appli ou un service semble flou, demande à un adulte ou fais des recherches.
En résumé
L’affaire de l’identité numérique québécoise montre que même des adultes en poste peuvent faire des erreurs graves en cybersécurité. Un fraudeur n’aurait jamais dû être impliqué dans ce projet. Et ça nous rappelle une chose importante : protéger ses données, c’est essentiel.
Pense toujours à garder un œil critique sur ce qui semble « trop beau pour être vrai ».
